Ablation de la thyroïde : bénéfices et risques
L’ablation de la thyroïde est un choix lourd de conséquences. Cette petite glande endocrine régule de nombreuses fonctions au sein de notre organisme, c’est notre chef d’orchestre. Cependant, certaines problématiques de santé telles que des nodules, une hyperthyroïdie persistante ou un cancer, amènent à se poser la question de l’ablation de la glande thyroïde.
Je vous propose de vous partager mon expertise dans le domaine des troubles hormonaux afin de vous aider à y voir plus clair. Cet article a pour but de vous donner des informations factuelles et scientifiques afin de pouvoir prendre votre décision en connaissance des causes et conséquences.
Naturellement, il ne dispense pas d’une consultation chez votre médecin et de l’avis de ce dernier.
Pourquoi se faire retirer la thyroïde ?
Il existe de multiples raisons médicales pouvant justifier de l’ablation de la thyroïde.
- Le cancer de la thyroïde
- Nodules toxiques
- Goitre empêchant la déglutition correcte, ou provoquant des douleurs
- Goitre multinodulaires : un goitre présentant des nodules dans les deux lobes de la thyroïde
- Hyperthyroïdie persistante
- Maladie de Basedow résistante aux traitements.
Veuillez noter qu’en fonction des problématiques, l’ablation n’est pas toujours systématique. Bien souvent, seulement une partie de la thyroïde est retirée.
Les enjeux de l’ablation de la thyroïde
Si l’ablation est recommandée, dans la plupart des cas, c’est pour améliorer votre santé. Elle peut même vous sauver la vie. Cependant, il arrive que cette recommandation ne soit pas totalement justifiée. En effet, il y a quelques années de cela, la Fédération Hospitalière de France mettait en avant un nombre record d’actes chirurgicaux injustifiés. Environ 1 acte sur 5 ne serait pas indispensable… de quoi se poser pas mal de questions…
En cas de doute sur la pertinence de l’ablation de votre thyroïde, je vous recommande chaudement de prendre un deuxième avis médical. Les médecins sont humains, ils peuvent aussi faire des erreurs. En tout cas, la décision finale peut être délicate et amène, bien souvent, à de nombreuses questions. En effet, elle n’est pas sans conséquence. C’est pourquoi il est impératif de prendre en compte les implications qu’engendre cette opération.
Est-ce que l’on vit mieux après une ablation de la thyroïde ?
La question est légitime. Pourquoi se faire opérer sinon ?
Après une ablation de la thyroïde, de nombreuses personnes connaissent une amélioration significative de leur santé. Selon les statistiques, un pourcentage important de patients se sentent mieux après l’opération, constatant une diminution des symptômes qui ont motivé la décision chirurgicale.
Cependant, il est indispensable de noter que chaque personne est unique. Certaines personnes seront sujettes à complications post-opératoires, tandis que d’autres n’en auront pas.
L’espérance de vie est-elle diminuée ?
L’espérance de vie n’est pas diminuée à la suite d’une ablation de la thyroïde. Certes, cet organe est impliqué dans énormément de fonctions métaboliques, ce qui en fait un organe essentiel pour notre survie.
Mais, fort heureusement, la science évolue vite. Il existe aujourd’hui des solutions permettant de très bien vivre sans thyroïde.
Ce qui m’amène au point suivant : le traitement substitutif.
Un impératif après l’ablation : le traitement substitutif
Vous aurez compris que nous ne pouvons pas vivre sans cette merveilleuse thyroïde. Elle régule énormément de fonctions au sein de notre organisme, ce qui lui confère le prestigieux titre « d’organe indispensable ».
La thyroïde produit certaines hormones appelées hormones thyroïdiennes. Leur rôle est d’aller communiquer certains signaux à d’autres organes, afin de les stimuler. Sans ces hormones, impossible de survivre.
Aujourd’hui, il existe des traitements médicamenteux permettant de remplacer complètement le rôle de la thyroïde. On peut les retrouver sous différents noms :
- Levothyrox
- L-Thyroxin
- Thyrofix
- Tcaps
- Euthyral
- Etc…
Les effets d’un traitement à un autre peuvent différer en fonction des cas. Bien que la molécule principale soit la même, ou les mêmes, quelques différences au niveau des compositions peuvent modifier leur mode de fonctionnement.
On notera que le traitement est plus ou moins long à stabiliser, allant de 6 à 18 mois. Durant cette période, des symptômes d’hypothyroïdie ou d’hyperthyroïdie peuvent apparaître. Ils seront transitoires et disparaitront quand le traitement sera adapté.
Les troubles post-opératoires
La thyroïde étant petite, son opération est délicate. Bien que les techniques opératoires aient bien évoluées, il reste quelques petits risques lors de cette opération.
Certaines lésions comme celles des nerfs pharyngés est un risque connu. Il concerne environ 5% des personnes opérées. En résulte une voix éraillée et une fatigue chronique.
Autres troubles relativement fréquents : l’atteinte aux glandes parathyroïdes. Ce sont des petites glandes situées de part et d’autre de la thyroïde. Entre autres, elles permettent de réguler le taux de calcium dans le sang. Lors de certaines opérations, nous observons une ablation involontaire de ces glandes, ou encore des lésions. Si ablation il y a, un traitement substitutif à vie sera alors nécessaire : aucun risque avec ce traitement. Si elles subissent de simples lésions, leur rôle reprendra doucement au gré de leurs cicatrisations.
L’ablation de la thyroïde provoque t-elle des troubles sur le long terme ?
À l’heure actuelle, il n’existe pas de maladie liée à l’ablation de la thyroïde. Donc pas d’inquiétude. Cependant, il est bon de noter que, dans certains cas, l‘ablation de cette glande peut entraîner des troubles.
Chez certaines personnes, le traitement substitutif ne fonctionne pas. Les symptômes ne s’améliorent pas ou très peu. Surviennent alors tous les symptômes d’une hypothyroïdie.
Bien souvent incomprises, ces personnes ne trouvent pas d’explications à la non-amélioration de leurs symptômes. Dans bien des cas, cette situation s’explique par l’incapacité du corps à utiliser le traitement substitutif.
Différents facteurs peuvent expliquer ce trouble :
- Stress
- Mauvaise digestion
- Mauvaise assimilation des aliments
- Inflammation de bas grade
- Carences en micronutriments
- Etc…
En effet, il est scientifiquement prouvé que ces différents facteurs troublent le fonctionnement des traitements thyroïdiens (et de la thyroïde aussi, en passant).
Que faire dans ce cas ?
Tout d’abord, en parler avec votre endocrinologue afin de savoir si votre traitement est réellement bien adapté. Ensuite, il faut travailler sur les différents facteurs intervenant dans la bonne utilisation de votre traitement par le corps.
En tant que praticien en santé fonctionnelle, je peux vous aider à travailler sur la nutrition en priorité, afin d’apporter tous les micronutriments indispensables au rééquilibrage hormonal. Il est également capital d’avoir une vision globale du corps afin de pouvoir travailler sur les différentes causes de l’échec du traitement thyroïdien.
Pour ma part, je travaille avec des endocrinologues et des médecins généralistes pour accompagner les troubles endocriniens auto-immuns ou non. Tous mes conseils sont basés sur des études scientifiques afin de garantir l’innocuité du conseil et d’augmenter les chances de résultats.
N’hésitez pas à me contacter par mail, téléphone, ou via le bouton ci-dessous en m’expliquant votre problématique, afin que nous puissions échanger. Je vous garantis confidentialité et bienveillance.
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